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12/05/2020 : compte-rendu audioconférence Drfip13/Syndicats : A l’analyse, il ressortirait... qu’on n’est pas d’équerre.

12/05/2020 : compte rendu de l’audioconférence Drfip13/syndicats

Suite à la montée au créneau hier du syndicat sur des présences surnuméraires dans les services par rapport à la « progressivité » de la reprise d’activité, la Drfip 13 indique qu’elle a demandé à certains chefs de service de revoir à la baisse le nombre d’agents requis en présentiel.
A l’heure actuelle, la moyenne des présents tourne autour de 40 % de l’effectif.

La CGT pour sa part a rappelé qu’il fallait une adéquation entre le nombre d’agents, les missions devant être exercées dans le cadre du PRA, l’espace disponible selon les préconisations pour respecter les gestes barrières, soit 4m2 agent.

Or, cet espace n’est pas respecté dans certains services. Pour la CGT, il y a là une inconséquence, un manque de responsabilité (qui engage d’ailleurs la leur) de certains chefs de services.

Tout cela arriverait-il si des consignes claires, communiquées à tous les agents requis, avec plan de situation des places occupées étaient diffusées ? Bien sûr que non.

Le paradoxe est que d’un côté la Drfip 13 explique faire appel à la responsabilité individuelle des agents pour mettre en œuvre les gestes barrières... tout en faisant benoîtement confiance aux chefs de service, lesquels, soit maîtrisent l’ensemble de la problématique (et c’est tant mieux) et certains ont déjà, de leur propre initiative, organisé planning, rotation, horaires adaptés, pris en compte les questions de déplacement, de garde alternée, etc. soit sont allés au plus pressé, profitant de la consigne d’appeler chaque agent pour mettre la pression pour la reprise au plus tôt possible et convoquer un maximum d’agents.

Si bien que la Drfip 13, même si elle refuse de communiquer ses notes de services aux organisations syndicales, a dû se fendre d ’un rappel de consignes aux chefs d’unité.

Notre propos n’est pas de crier haro sur un tel ou une telle.

Mais si la consigne est celle d’une reprise progressive, plusieurs paramètres doivent être mis en perspective pour y parvenir.
Au final, parce que notre département est moins touché que d’autres zones géographiques par le covid-19, il semble que la reprise d’activité, la « production » soient l’unique perspective alors que la préservation de la santé au travail doit demeurer l’enjeu essentiel : c’est même ce qui justifie la progressivité de la reprise.
La CGT l’avait dit juste avant le 11 mai : un des sujets les plus importants est l’articulation des niveaux 1, 2 et 3 de la montée en charge des missions. Pourquoi ? Parce que cela va conditionner le nombre d’agents requis en présentiel dans le cadre du plan de reprise de l’activité.
On y est.

Alors il pourra être reproché à la CGT de ne voir que les trains qui arrivent en retard, sauf que ce qui doit tous nous occuper au premier chef, c’est la santé et d’éviter un « cluster », un foyer de contamination surgisse dans nos services.

Plusieurs manières d’éviter cela : croiser les doigts, faire un vœu quand un avion passe dans le ciel, ou considérer que la responsabilité de la Drfip13, sa responsabilité première, dans l’objectif de servir l’intérêt général, c’est de tout mettre en œuvre pour préserver la santé des agents.

Cela doit passer par davantage de consignes claires, nettes et précises pour que la présence surnuméraire soit évitée.

A cette audio conférence, la CGT a aussi indiqué qu’elle souhaitait une enquête du CHSCT sur le nettoyage et la désinfection.

Nous reviendrons sur la question du temps de travail aussi. Le Medef et ses amis sont pour l’allonger, nous pour la réduire. Et en cette période « inédite », le syndicat est pour adapter la présence des agents dans les services avec intelligence.

Cela passe par :

 la mise en place de la journée continue pour les volontaires. (matin ou apres-midi)
Pour l’instant la Drfip refuse.

 le télétravail pour concilier vie familiale, problèmes de santé, garde d’enfants, distance éloignée, transports en commun bondés... (voir photo bus ligne 81 ce 12/05/2020 à 17h35)
Pour l’instant, DG et Drfip13 ont un slogan, mais peu de capacités matérielles à le faire vivre

 banalisation des horaires journaliers. A quoi bon faire du présentéisme quand on n’a pas d’ordinateur ou parce que la charge de travail est encore basse et accomplie rapidement ?
Pour l’instant la Drfip 13 refuse.

La CGT a pu « admirer » le plexiglas installé à l’accueil de la Direction régionale des Finances publiques de PACA et des Bouches-du-Rhône, au 16 rue Borde.
Pour certains, cela "renforce la solennité des lieux". Pour d’autres, "tu vois, c’est une claque, mec ! y’a pas que le plafond de verre, y’a aussi la cloison" Ou encore "une rupture qui nous ramène à l’essentiel, tu vois ?"

C’est sûr, la spéculation sur l’équerre a de beaux jours devant elle.
Rassurez-nous, pour les SIP, les SIE et les autres services, c’est pas encore posé ?

A demain, en n’hésitez pas à faire remonter les infos au syndicat !
Courriel : cgt.drfip13@dgfip.finances.gouv.fr

Article publié le 12 mai 2020.


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