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6/10/2016 : A la rencontre de la population de Miramas pour sauver la Trésorerie !

Trésorerie de Miramas : Ensemble, unis et déterminés pour sauver la Trésorerie et le Service Public !

C’est à 8h30 devant la mairie de Miramas que le RdV est fixé.

Une quarantaine de syndicalistes de la CGT, de Solidaires et de Fo retrouvent Frédéric Vigouroux, Maire de la commune, et son équipe municipale.
Objectif : information de la population et signature de la pétition syndicale et citoyenne pour le maintien du centre des Finances publiques de Miramas.

Monsieur le Maire ne cache pas sa colère.
Nous convenons avec lui qu’il s’agit d’une oukase, et que le choix de la Drfip13 de s’acharner pour fermer la Trésorerie relève non seulement du non-sens au regard des besoins de la population et du nombre d’administrés qui fréquentent notre guichet, mais aussi d’un esprit revanchard, la précédente décision de fermeture ayant été invalidée.

Si le jeudi, la Trésorerie est fermée au public, cela n’empêche pas les agents de venir nous témoigner leur soutien. « Oui, il faut sauver la Trésorerie, oui il faut défendre le service public » nous disent-ils.

Après interview et photos, les équipes rejoignent la place Jourdan, c’est jour de marché à Miramas.

Les militant-es se déploient avec les pétitions.
Après l’étonnement, l’accueil est chaleureux. Ça tombe bien il ne fait pas chaud !

La population nous témoigne sa solidarité. Sûr que « les impôts » ce n’est pas toujours vu d’un bon œil, mais les habitants nous font part de leurs difficultés face à l’éloignement des services publics.

Une Maman explique qu’avec ses deux enfants en bas âge et sans voiture, aller à Istres relèverait de l’expédition pour payer crèche et cantine, un couple nous fait part de l’attente au SIP d’Istres... une retraitée nous indique « qu’ils veulent tout casser et qu’heureusement qu’on se bat »... D’autres habitants nous disent leurs difficultés pour joindre la CAF... et puis le centre de sécurité sociale qui a le couteau sous la gorge et risque aussi de fermer ! Ça fait beaucoup, ça fait trop nous disent-ils !

Des centaines de signatures sont recueillies.
Mais ce n’est pas fini !

D’abord la pétition va vivre puisque elle va être relayée par l’union locale CGT, la mairie, les commerçants, les associations.

Ensuite, nous n’allons pas en rester là.

Des initiatives crescendo vont être mises en œuvre. Il est déjà question d’une convergence d’actions avec nos camarades de la sécurité sociale avec l’appui de l’union locale CGT... et bien sûr de mettre institutions et « décideurs » devant leurs responsabilités face à l’aspiration des miramasséens.
Une aspiration, celle de vivre l’égalité d’accès et de traitement et non d’être considérés comme des citoyens de seconde zone !

Miramas 6 octobre pour édition

Article publié le 6 octobre 2016.


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