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01/12/2020 : le 5 décembre MANIFESTATION ! Pour nos libertés, nos droits, nos emplois, et contre la précarité !

En s’appuyant sur la crise sanitaire, le gouvernement remet en cause les libertés individuelles et collectives, casse nos Services Publics et notre Sécurité Sociale pour poursuivre et accélérer le démantèlement de notre modèle social.

Dans les entreprises, le patronat tente d’imposer le chômage, la baisse des salaires, la dégradation des conditions de travail… Tous les droits et conquêtes sociales doivent y passer à la grande satisfaction des actionnaires et du grand patronat.

Au lieu de mettre en place une loi d’urgence interdisant les licenciements, les restructurations et les délocalisations, ce gouvernement s’apprête à appliquer sa réforme de l’assurance chômage, qui aura pour conséquence d’aggraver la situation en France et notamment celle des Bouches-du-Rhône, département où le nombre de précaires est un des plus élevé et qui compte déjà plus de 220 000 personnes vivant sous le seuil de pauvreté.

Ainsi, que ce soit à la Centrale de Gardanne, la SAD, SPIE, ArcelorMittal, Airbus, Carrefour, Casino et bien d’autres, les PSE, les démantèlements, les restructurations, les fermetures de nombreuses entreprises et commerces, combinés à une vague de licenciements sans précédent, continuent et s’accélèrent, jetant des milliers de travailleurs-es et leur famille dans la misère et le chômage.

Dernièrement, avec son projet de loi relative à « la sécurité globale », un nouveau cap a été franchi par le gouvernement contre nos libertés individuelles et collectives.
Avec ce projet de loi inique qui légalise la violence d’État, les gouvernants se donnent tous les droits pour imposer par la force leurs choix politiques et réprimer tous mouvements sociaux. Ce texte entérine une politique sécuritaire qui n’est certainement pas au service de la population mais bien pour protéger une politique au service du capital.

Les travailleurs et leur famille n’ont pas besoin d’une nouvelle loi liberticide mais d’une loi qui interdit les licenciements, les restructurations et les délocalisations, qui taxe les revenus financiers (dividendes, profits, grandes fortunes…) pour répondre aux droits de se soigner, de s’éduquer, de se nourrir, de se loger et se chauffer. En bref ! le droit de vivre et travailler dignement !

ENSEMBLE, EXIGEONS
 LE RETRAIT DU PROJET DE LOI RELATIVE A « LA SECURITE GLOBALE »
 UNE LOI D’URGENCE INTERDISANT LES LICENCIEMENTS, LES RESTRUCTURATIONS ET LES DÉLOCALISATIONS,
 L’IMPOSITION D’UNE CONTRIBUTION EXCEPTIONNELLE DES GRANDES FORTUNES À HAUTEUR DE 50 % ET LA TAXATION DE LA TOTALITÉ DES DIVIDENDES POUR FINANCER LES INVESTISSEMENTS SOCIALEMENT UTILES, DONT NOTRE SYSTÈME DE SANTÉ PUBLIQUE.

Article publié le 1er décembre 2020.


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