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02/10/2023. Le 13 OCTOBRE, Grèves et manifs partout en France !

Face au passage en force
 Utilisation du 49.3 pour imposer la réforme des retraites et la loi des Finances,
 décrets écrits à la hâte,
 attaques sur les représentants syndicaux,
 mépris des mouvements sociaux et répression,
 stigmatisation d’une partie de la population,
 fascisation du débat public : voilà la méthode gouverne­mentale !

Face au vol des richesses que nous créons
142 milliards ! Voilà les bénéfices enregistrés par les entreprises du CAC 40 en 2022.

Ces dernières années, la France est l’un des pays où les très riches accumulent le plus.

Pendant ce temps-là, les salaires baissent, l’inflation et le nombre de pauvres explosent : plus de 5 millions de personnes gagnent moins de 940 euros par mois.
Le CDI et les emplois sous statuts sont remplacés par des emplois de plus en plus précaires, au bénéfice des patrons ou des employeurs publics, fragilisant toujours plus les travailleuses et les travailleurs.

Face à la casse des services publics

Education, santé, services de proximité, fermeture des accueils-guichets, le manque de moyens tend à rendre inefficace et inopérant un grand nombre d’outils qui servent l’intérêt général.

De plus, les 75 milliards d’exonérations de cotisa­tions sociales, sans effet positif sur l’emploi, ont un effet dévastateur sur notre sécurité sociale et nous sommes de plus en plus nombreux à renoncer aux soins.

Ils sont une poignée, nous sommes des millions.
Mais nous ne gagnons qu’une poignée, alors qu’ils gagnent des millions.

 En 2021, la rémunération moyenne des patrons du CAC40 s’établit à 6,6 millions d’euros annuel.
Carlos Tavares. directeur général de Stellantis, a touché un salaire de 66 millions d’euros.

 80 milliards d’euros ont été versés aux actionnaires du CAC40 sous forme de dividendes (57 milliards) et de rachats d’actions (23 milliards) en 2021.

 2,4 milliards d’euros de dividendes ont été touchés par la famille Arnault, 2 milliards pour Blackrock.

 156,7 milliards d’euros de bénéfices ont été réalisés en 2021 par l’ensemble du CAC40 (38 % de hausse du chiffre d’affaire et hausse de 20 % du taux de profitabilité).

 24,7 milliards ont été déclarés en bénéfice par Vivendi, 18 milliards d’euros l’ont été par Total Énergie.

 150 à 200 milliards d’aides annuelles sont versés aux entreprises sans contrepartie ni contrôle pour l’essentiel.

 21 milliards d’euros par an de cadeaux fiscaux aux entreprises depuis 2017. 75 milliards d’exonération de cotisations sociales sur l ’ensemble des branches.

On le voit, de l’argent il y en a. D’autres choix sont possibles, exigeons ce qui nous revient !
Exigeons un véritable partage des richesses !

En 2016, le différentiel salaire net entre les femmes et les hommes représente un manque à gagner pour les femmes de 33 milliards /an ce qui, parallèlement, représente 24 milliards de cotisations sociales.

Cette même année , la Fondation Concorde établie que l’égalité salariale permettrait à Bercy de dégager 168 milliards supplémentaires sur un quinquennat permettant entre autre, la réduction des déficits des régimes de retraites, de la Sécurité Sociale et de l’assurance chômage.
 
Et jusqu’à quand devrions-nous accepter de nous serrer la ceinture ?
C’est pourquoi il est urgent :
- de remettre en place une retraite à 60 ans à taux plein ;
- de mettre en œuvre une augmentation générale et conséquente des salaires ;.
- d’augmenter le montant du Smic à 2000 euros brut ;
- d’indexer les salaires sur les prix ;
- de mettre en place l’Égalité salariale : « Un salaire égal pour un travail de valeur égale » ;
- de supprimer les écarts de rémunération sur l’ensemble des éléments de rémunération ;
- de renégocier à tous les niveaux des critères de classification afin de revaloriser les métiers à prédominance féminine ;
- de prendre des mesures de rattrapage de carrière, de reconstitution de carrière et incidence sur la retraite ;
- d’augmenter de manière automatique les minima de branches, dès que le Smic est revalorisé, suivi d’une ouverture immédiate de négociations salariales dans l’ensemble des branches ;
- de supprimer les exonérations de cotisations sociales aux entreprises qui favorisent les bas salaires et la précarité (temps partiels, CDD) ;
- de conditionner les aides publiques à un avis conforme du Comité Social et Économique, en matière de salaire, emploi et environnement ;
- pour les agents de la Fonction publique une augmentation de la valeur du point d’indice de 10 % puis un rattrapage des pertes cumulées ;
- l’extension immédiate du Complément de Traitement Indiciaire à l’ensemble des agents de la fonction publique ;

Pour les agents des Finances et de la DGFIP

-* La revalorisation à 200 € avec taux normal de pension civile de l’Indemnité Mensuelle de Technicité ;
-* La revalorisation de la valeur du point ACF ;
-* L’attribution de 40 points d’ACF pour l’ensemble des personnels ;
-* La réévaluation du barème de la prime de rendement jusqu’au plafond de 18 % de la rémunération brute de l’échelon sommital ;
-* La mise en place du Complément de Traitement Indiciaire pour tous les personnels ;
-* Le refus de la rémunération au mérite ;
-* La revalorisation à 50 euros mensuels de l’allocation forfaitaire de télétravail ;
-* La revalorisation des remboursements de frais des personnels ;
-* Des moyens pour une réelle politique d’Égalité.
 
Alors qu’est-ce qu’on attend ?
En grève et en manifestations unitaires le 13 octobre !
10h00 Marseille Réformés (Haut Canebière)
10h30 Arles Kiosque à musique

Article publié le 2 octobre 2023.


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