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04/04/2018:MEETING GARE ST. CHARLES ! + MANIF

MARSEILLE, 4 avr 2018 (AFP) - Agents des finances publiques, dockers retraités, postiers, étudiants... : plusieurs centaines de manifestants se sont rassemblés mercredi à la mi-journée à la gare Saint-Charles à Marseille en soutien aux cheminots de la SNCF et "pour défendre le service public", ont constaté des journalistes de l’AFP.

Derrière une banderole de la CGT sur laquelle était écrit "Du droit, du travail, des services publics, de la Sécurité sociale", les grévistes appelés par le syndicat à participer à un "mouvement interprofessionnel" ont quitté le hall de la gare pour manifester dans la rue et rejoindre les locaux de la représentation régionale de la Commission européenne. La délégation qui a été reçue par Alain Dumort, représentant de la Commission à Marseille, lui a demandé des explications sur l’ouverture à la concurrence prévue par l’Europe, a indiqué Rémy Hours, responsable CGT.

"On s’attaque aux cheminots avant de s’attaquer aux autres fonctionnaires. On ferme des petites lignes qui ne sont pas rentables comme on ferme des trésoreries sous prétexte que les contribuables peuvent déclarer leurs impôts par internet", fustige Philippe Laget, agent des finances publiques et co-secrétaire de la CGT, alors que des bruits de pétards retentissent dans la gare. "Le service public est une richesse pour ceux qui n’ont rien, il ne doit pas engraisser des actionnaires et se soucier du profit comme le privé", poursuit-il.

Un panneau autour du cou où il est inscrit "retraitée solidaire avec la SNCF, l’école, les Ehpad (maisons de retraite Ndlr), l’hôpital", Annie 67 ans, ex-institutrice, est venue apporter son soutien aux cheminots qui sont "injustement tenus responsables" de la dette ferroviaire". Elle déplore que "l’on monte les gens les uns contre les autres".

Agent de maîtrise depuis 20 ans à la SNCF, Elsa s’est mise en grève pour "défendre ses droits, son statut et son contrat de travail". "Je ne suis pas du tout privilégiée, les primes que je perçois, c’est uniquement parce que je travaille de nuit, les week-end et jours fériés. J’invite tout le monde à se lever à 4H00 du matin", affirme la jeune femme.

La gréviste qui explique "ne pas avoir passé Noël avec son fils", se dit prête à "manger des pâtes pendant six mois et à se priver de vacances" pour défendre le service public.

Article publié le 4 avril 2018.


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