09/01/2020 : Plus haut, plus fort, plus loin ! "On ne peut pas faire autre chose que gagner" Pour nous, pour nos enfants !
404 agents en grève à la Drfip 13 et 21% de grévistes selon l’administration. Forte participation des agents aux manifs de Marseille et Arles
Prochain RdV SAMEDI 11 janvier 2020
14h00 Vieux-Port Marseille
La journée de grève du 9 janvier a permis l’élargissement de la mobilisation à un très grand nombre de secteurs et d’activités professionnelles. Loin de faiblir, le mouvement social se régénère et s’étend.
Ainsi, depuis les premières journées de décembre nous relevons une forte présence des agents de la Drfip 13 dans les manifestations avec aussi ce renouvellement : des collègues présent.es le 9/01 nous ont dit que c’était "leur première manifestation" !
Nous avons aux Finance publiques plusieurs fers au feu.
Celui qui intéresse directement toutes et tous, du privé, du public, indépendants, sans emplois et précaires et aussi retraité.es, c’est l’union et le rassemblement pour obtenir le retrait de ce plan scélérat de retraite à points.
Ensuite nous avons toujours le dossier brûlant du démantèlement de nos services et de nos missions, l’abandon de l’égalité d’accès et de traitement, la volonté du gouvernement de démanteler l’Etat social passe par casser les reins de l’administration qui a en charge l’assiette, la collecte, le maniement et le contrôle des fonds publics.
C’est en finir avec la culture du service public pour lui substituer un service sans contact, dématérialisée, dans une logique de découpage et de délocalisation des missions (mobilité forcée) permettant de faire d’une pierre deux coups :
– accélérer la prolétarisation des qualifications dans une forme d’organisation du travail mono-tâche, ce que l’administration appelle elle-même "l’industrialisation des tâches..
– permettre de recruter des contractuels dans cette nouvelle organisation du travail qui ne nécessitera plus une formation professionnelle de haut niveau comme actuellement.
Enfin l’attaque générale contre nos droits et garanties, lesquels participent aux yeux des néo-libéraux d’un cadre d’emploi (statut et règles de gestion) qui ne correspond pas à leur projet de société du risque, de l’urgence, des inégalités, d’abandon de missions et de restructurations...
Cela se traduit par la liquidation des CAP de mutation et de promotion pour justement permettre l’arbitraire et en finir avec les droits opposables des agents, cela se concrétise par la casse du CHSCT, seul organisme pouvant contraindre l’administration, c’est à dire l’Etat employeur, dans la prévention de la santé au travail. Pour les casseurs de l’Etat social, le CHSCT est l’épine dans le pied du "marcheur".
Plus que jamais, nous avons besoin d’une force collective pour rassembler et résister, mobiliser et conquérir de nouveaux droits.
Cette force collective, c’est la CGT, syndicat historique du progrès social en France pour les générations entières qui se sont succédées depuis sa création.
Que chaque syndiqué.e propose l’adhésion à ses collègues de travail !
Notre force c’est le nombre, ils ont l’argent, nous avons la rue !
