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Le choix de nommer un premier ministre issu du parti qui depuis les débuts de la 5° République représente les intérêts des magnats de la finance toujours enclins à fustiger la dépense publique, les fonctionnaires et les droits sociaux ne trompe pas.
Celui de confier la politique économique, budgétaire et fiscale à deux représentants de ce même courant montrent clairement la volonté de poursuivre et amplifier la politique des cadeaux aux entreprises et des mauvais coups fiscaux pour les salariés.
Les projets annoncés de réduction du taux de l’IS à 25% et de pérennisation du CICE (20 milliards cette année) sous forme d’exonération de charges sociales en sont la concrétisation.
La baisse des dites « charges » sociales patronales et leur compensation par une augmentation de la CSG aussi. Car c’est aux patrons que va profiter directement la baisse des cotisations, qui sont en réalité un salaire indirect, alors que l’augmentation de la CSG pèsera, elle, sur l’ensemble des particuliers, à commencer par les salariés et retraités.
Elle rappelle la TVA sociale que Sarkozy voulait mettre en place et relève de la même démarche.
Mais le plus significatif est le fait que le gouvernement se fixe comme première tâche de faire passer des ordonnances pour aller plus loin dans le démantèlement du droit du travail.
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Article publié le 2 juin 2017.