vous êtes ici : accueil > CSAL, FS, CDAS > CDAS

Vos outils
  • Diminuer la taille du texte
  • Agmenter la taille du texte
  • Envoyer le lien à un ami
  • Imprimer le texte

7/7/2022. Action sociale. Réunion du conseil départemental.

CONSEIL DÉPARTEMENTAL D’ACTION SOCIALE

DÉCLARATION LIMINAIRE 07/07/2022

Madame la Présidente,

Le nouveau président de la république revendique de poursuivre sa politique macronique de casse de toutes les fonction publique - d’État, hospitalière et territoriale :
 en supprimant des postes et des services entiers,
 en remettant en cause la grille de la rémunération des fonctionnaires au profit de la rémunération au mérite, pour ne pas dire à la tête du client
 en éloignant les citoyens des services publics de proximité

À la DGFiP, le DG a lancé son grand remue-méninges en vue de la préparation des nouvelles orientations stratégiques présentées sous la forme d’une démarche participative inédite. Cette annonce ne relève pas d’une soudaine prise en compte de l’avis des agents mais cherche à les associer à la logique des suppressions d’emplois. Il s’agit en réalité d’une action managériale de grande envergure. Il est demandé aux agents de parler mais tout est bouclé d’avance.

En Douane, le transfert des missions se poursuit vers la DGFiP. Au 1er septembre, la plupart des agents restructurés rejoindraient de nouvelles missions, mais pour combien de temps ? Quel est le sens de tous ces transferts ?

Face à cette casse généralisée des services publics, l’action sociale de notre ministère est elle aussi en danger, avec la réforme en cours.
Depuis sa présentation en 2018, le secrétariat général n’a pas modifié d’un iota son projet malgré l’opposition des organisations syndicales et du personnel.
Il poursuit sa casse de l’action sociale, tout comme le gouvernement poursuit sa casse du service public, alors que plus que jamais une action sociale forte qui réponde aux besoins des agents doit être mise en œuvre au ministère, vu le contexte actuel. Or, il prévoit notamment la suppression des délégations départementales pour la création d’unités régionales de l’action sociale avec des délégués de proximité, le regroupement des sept associations existantes dans une association faîtière et la mise en vente de 14 résidences EPAF sur 19.

La CGT n’accepte pas la liquidation de notre action sociale, fruit de nos luttes.
Elle déclare
 non à la suppression du réseau départemental de l’action sociale
 non à la vente des résidences de vacance EPAF
 non à la gouvernance regroupant les sept associations
 non à la baisse du budget de l’action sociale

Dans ce cadre, nous redemandons un accès facilité aux services et aux prestations, c’est-à-dire de manière directe avec une personne physique et pas via une plateforme numérique.
Pour les agents travaillant dans les délégations et dans la structure régionale d’appui (ex-chorus), nous demandons une égalité de traitement et un abondement du nombre d’emploi qui réponde aux besoins d’une action sociale de proximité et de qualité.

Plus que jamais dans un contexte de baisse du pouvoir d’achat la CGT revendique une action sociale à la hauteur des besoins de tous.
Pour ce faire, le budget de l’action sociale doit être calculée, à minima, sur 3 % de la masse salariale des actifs et sur 3 % des pensions des retraités sans aucune réserve. Pour permettre à tous les agents des finances :
 de développer le droit aux vacances
 de pouvoir se loger dignement
 d’accéder à la culture, aux sports, aux loisirs
 d’accéder à une restauration de qualité avec des produits locaux de qualité et bios
 d’augmenter la valeur faciale des titres restaurant avec une participation accrue de l’employeur
 d’augmenter l’aide à la parentalité
 de répondre aux demandes de prêts et d’aide des agents en difficulté

LA CGT SERA TOUJOURS PRÉSENTE AUX CÔTÉS DES AGENTS ET CONTINUERA À FAIRE DES PROPOSITIONS POUR AMÉLIORER LE SERVICE SOCIAL.

Article publié le 10 juillet 2022.


Politique de confidentialité. Site réalisé en interne et propulsé par SPIP.