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21/11/2014 : Cher-e-s membres du CHS-CT des Bouches-du-Rhône.

Face à la paralysie du CHS-CT des Bouches-du-Rhône et à son instrumentalisation par les directions locales, le secrétaire de l’instance a décidé de s’adresser à l’ensemble des acteurs institutionnels et représentants du personnel le 21/11/2014.

Cher-e-s membres du CHS-CT des Bouches-du-Rhône ,

Le secrétaire du CHS-CT que je suis encore pour peu de temps est profondément navré et en colère.

Navré devant la paralysie croissante de cette instance, dont l’administration centrale de nos ministère nous avait fait miroiter que ses prérogatives nouvelles permettraient de mieux agir pour améliorer la santé , la sécurité au travail de nos collègues et contribuer à de meilleures conditions de travail et de vie au travail...

L’austérité budgétaire croissante balaie chaque jour davantage ces promesses creuses !

Mais la triste amputation de nos moyens matériels et humains n’explique pas tous les dysfonctionnements.

Pour un véritable dialogue, il faut être deux et ne pas faire semblant de s’écouter !

Un des problèmes récurrents de toutes les instances est aussi le partage de l’information.

 Comment imaginer qu’un échange fructueux puisse avoir lieu entre directions et représentants des personnels si ces derniers sont privés de nombreux éléments du débat ?

 Sauf à penser que ceux-ci seraient par essence des mauvais esprits, des gêneurs, des agents indignes de partager les "secrets " des responsables , des gens dénués de tout crédit et indignes de toute confiance !

Avec une constance remarquable certaines directions locales présentes dans ce CHS ne respectent ni la lettre (délais de transmissions des documents nécessaires aux travaux de l’instance par exemple ) ni l’"esprit" des textes qui devrait guider le fonctionnement de cette instance.

Ainsi une direction des Douanes , pressée de restructurer toujours plus vite , pèse auprès de la présidence pour ajouter "son sujet"à l’ordre du jour d’un CHS demandé en urgence par des représentants des personnels de la DRFIP 13.
De plus elle inonde le CHS de documentation envoyée à peine quatre jours (week-end inclus) avant une réunion dans laquelle ce sujet n’a rien à faire.

Ces dernières jours, la DRFIP 13, toujours à la pointe du "dialogue social", ne respecte pas ses propres engagements de tenir une réunion sur Sainte-Anne, ne fournit aucun nouveau document de travail préparatoire à la séance plénière prévue lundi 24 novembre et suprême mépris pour les représentants du personnel, fait semblant de ne pas comprendre ce que ces derniers lui reprochent !

Enfin, la Présidence du CHS-CT - on n’est jamais mieux servis que par soi-même- refuse ce matin la demande de report déposée hier par des représentants du personnel, ceux qui ont demandé ce CHS sur la question de l ’amiante sur le site de Sainte-Anne !

Fermez le ban ?

Le moins que je puisse écrire, c’est que ces pratiques posent des questions :

 Seuls les sujets portés par les directions doivent-ils être débattus ?

 L’agenda de l’instance doit-il être inféodé à ceux des directeurs sans tenir compte des autres membres ?

En tant que secrétaire , j’interprète l’attitude des directions et de la présidence comme une véritable négation de la légitimité d’une véritable intervention des agents portée par leurs représentants dans ce CHS-CT.

C’est d’autant plus détestable que c’est la fin de notre mandat et que les élections professionnelles ont lieu jusqu’au 4 décembre.

Cette instance se trouve dans une impasse et ce ne sont certainement pas les représentants du personnel qui en portent la responsabilité.

A bon entendeur !

Sylvain Bernardeau , secrétaire du CHS-CT des Bouches-du Rhône.

Article publié le 23 novembre 2014.


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