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11/09/2021 : Lou Gabian de la rentrée ! Au sommaire : Edito : la haine nous divise, le syndicalisme nous rassemble, Démétro, c’est trop ! Contractuels kleenex, Quoi de neuf Docteur ?, Equipe de renfort : des gamelles et des bidons, Macron à Marseille audience en préfecture avec un conseiller.

Edito
La haine divise, le syndicalisme rassemble.
Qu’est ce qui est le plus important ? Ce qui nous sépare et nous divise ou ce qui fait sens et nous rassemble ? Pour Thatcher la néolibérale, la société n’existait pas (!). Il n’y avait seulement des femmes, des hommes et des familles .
C’était sa manière à elle d’expliquer la casse des services publics, le démantèlement des solidarités au profit du chacun pour soi et au détriment de tous, où « chacun est uni contre tous les autres » dans une adversité dont l’origine serait naturelle.

Une pensée courte mais redoutable.

Ken Loach réalisera The Navigators sur la privatisation du train, It’s a free world sur la précarité et l’auto-exploitation des plus précaires pour survivre ou encore Moi, Daniel Blake, sur la mise en concurrence des organismes sociaux et une soi-disant politique incitative pour les handicapés et les chômeurs à retrouver un emploi illusoire et très mal payé.

Blake est « pris dans le piège d’une administration tatillonne qui multiplie les humiliations : recours à des centres d’appels qui ne servent à rien, épuisant parcours de formulaires à remplir sur Internet, jamais complets, dédale kafkaïen et bureaucratique qui broie lentement mais sûrement » (Jean-Claude Raspiengas in La Croix.com).

C’est cette logique qui est à l’œuvre aujourd’hui dans les services publics, quand la morale de la technique l’emporte sur celle de l’égalité d’accès et de traitement.

Cette pensée courte exclut et creuse les inégalités.

La théorie des néo-libéraux du moins d’Etat « il faut laisser faire et c’est très bien » ne résiste pas au réel. C’est pourquoi ils réorientent l’action de l’Etat non vers la satisfaction des besoins sociaux mais vers celle des intérêts économiques et financiers d’une minorité.
Finalement le « quoi qu’il en coûte » est la suite logique du CICE, la ligne de trésorerie permanente de milliards d’euros dont bénéficient les patrons et les actionnaires sans créer un seul emploi.
Cocorico ! Bernard Arnaut (LVMH) voit sa fortune passer de 76 milliards de dollars en 2020 à 150 milliards en 2021. Il est sur le podium mondial ! Les gouttières de la théorie du ruissellement doivent être en or, les robinets aussi.

Lou Gabian Sept. 2021

Réforme de l’assurance chômage, casse des retraites, démantèlement de la Sécu et des services publics : voilà la feuille de route du gouvernement pour nous faire rembourser le quoi qu’il en coûte.

Nous avons les salaires bloqués, le NRP et les fermetures de service et bientôt pour se connecter sur nos bécanes (cadastre) devrons nous prononcer la parole universelle : OK Google ?
Pour nous, la suite du « quoi qu’il en coûte » c’est RENDEZ L’ARGENT !
Les profiteurs de crises, les exonérés d’ISF, les flat-taxés sur les capitaux mobiliers et les dividendes !

Le 5 octobre, c’est par la grève et dans la rue que nous ferons entendre partout en France et dans l’unité que « le Monde d’après » n’est pas celui qu’ils nous préparent mais celui qu’on veut : juste, solidaire et soucieux de la planète.

Article publié le 11 septembre 2021.


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