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Toutes et tous concerné.e.s pour l’Égalité et le Progrès social !
Pour dénoncer les discriminations, les inégalités et les violences vécues par les femmes, ainsi que pour faire connaître les actions menées pour y mettre fin.
C‘est la journée ou, depuis des années, les femmes libèrent leur parole, couvrant celle des hommes pour faire valoir celle des opprimées, des exploitées, des violentées.
Ce n’est donc pas uniquement la journée des femmes, toutes et tous sommes concerné.e.s.
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L’inégalité salariale, l’exploitation, les violences, la confiscation du droit à l’éducation, le mariage des enfants, autant d’atteintes à la condition humaine qui sont l’affaire de toutes et tous.
– Des femmes parce que par sororité la condition des femmes du monde entier ou de celles d’à côté nous interpelle.
– Des hommes parce qu’on ne peut penser qu’ils se satisfont d’être caractérisés par la domination et la violence.
– Des femmes pour qu’elle s’émancipent, gagnent, se libèrent…
– Des hommes parce que lorsque leur femme subit une inégalité salariale de 28,5 % (chiffres Oxfam) dans le secteur privé et de 19 % dans les fonctions publiques, ils la subissent eux aussi.
– Des femmes pour ne plus se sentir seules, ne plus penser que ce sont elles les fautives.
– Des hommes parce que la séduction masculine, ce ne sont pas les propos dégueulasses d’un Depardieu.
A la DGFIP, au 31 décembre 2022, 57,8 % des agents sont des agentes, une administration plutôt féminisée donc, par contre une administration qui se complaît dans l’inégalitaire.
En effet, les femmes sont majoritairement présentes dans les plus bas grades ; elles sont ainsi :
et, à partir de là, le plafond de verre s’applique …
Parlons ensuite du temps partiel : 83 % des agent.e.s à temps partiel sont des femmes ; et aussi du congé parental, qui concerne 162 agentes sur 171.
Pourquoi ? Tout simplement parce que le choix est à bien ancré dans les mœurs ; il est toujours vrai que les femmes sont renvoyées à leur rôle de mères et il est aussi économique, celle ou celui qui gagne le moins s’investira le plus dans l’éducation des enfants. Et cette absence d’égalité pendant la carrière aura une forte incidence sur la précarité des retraites des femmes.
Conséquence, le partage des tâches domestiques et familiales ne progresse pas (Observatoire des inégalités), pour 80 % c’est l’affaire des femmes. L’effet est doublement vicieux, car les enfants apprennent ainsi les rôles différenciés qu’ils auront tendance à reproduire une fois adultes.
Côté violences sexistes et sexuelles, la DGFIP devrait être une porte de sortie face aux violences intrafamiliales et l’espace de travail devrait être sécurisé, préservé de tout sexisme et de toute violence. La prise en charge de ces problématiques n’est pas à la hauteur des besoins.
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Article publié le 3 mars 2024.