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12/05/2016 : LOI TRAVAIL. 49-3. 2 JOURNEES NATIONALES DE GREVE ET DE MANIFESTATIONS le 17 et le 19 MAI !

La CGT-Finances Publiques 13 appelle l’ensemble des agents des finances publiques à participer massivement à l’ensemble des actions prévues pour obtenir le retrait de ce projet.

Le 17 MAI et le 19 MAI GREVE 10h30 Vieux-Port Marseille

Les organisations syndicales de salarié-es, lycéen-nes et étudiant-es, CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL FIDL réunies sont déterminées à obtenir le retrait du projet de loi travail et à gagner de nouveaux droits.

Appel de la Fédération des Finances CGT

Loi « Travail » et 49-3 : Ne pas capituler, ne pas renoncer... lutter !

12, 17, 19 mai 2016 et après... toutes et toutes dans l’action !

« Le 49-3 est une brutalité, le 49-3 est un déni de démocratie, le 49-3 est une manière de freiner ou d’empêcher le débat parlementaire ». François Hollande (CPE / 2006).

 10 ans sont passés et l’asservissement du Président Hollande aux forces capitalistes n’est plus à démontrer...

 A l’inverse, le monde du travail résiste, propose, agit et se mobilise depuis des mois contre cette loi en signant des pétitions, en manifestant, en faisant grève ou encore en débattant sur les places.

La CGT prend toute sa place et met toute sa force dans ce combat quotidien. La mobilisation des salariés, des retraités, de la jeunesse a déjà entraîné des premiers reculs du gouvernement. Elle a aussi permis que de nombreux parlementaires reprennent nos arguments voire nos propositions (32h, code du travail du XXIème siècle). De la même manière, la bataille idéologique contre cette loi gagne l’opinion publique avec plus de 2/3 des salariés qui y sont opposés.

Les salariés « aux Finances » ont toutes les raisons d’être acteurs de cette lutte contre la destruction des droits et garanties dans le secteur privé comme dans le secteur public et semi public.

— *Par exemple : l’article 2 de cette loi inverse la hiérarchie des normes et permet que l’accord d’entreprise remplace la loi ou la convention collective même s’il est moins favorable.

Cela veut dire concrètement que cette logique appliquée à la Fonction publique ferait que des accords locaux ou directionnels moins favorables pourraient déroger aux règles statutaires nationales, notamment sur le temps de travail.

 Ainsi, le dispositif « forfaits-jours », qui permet de ne pas décompter les heures de travail, serait étendu, les temps d’astreinte pourraient être décomptés des temps de repos, par simple accord on pourrait passer de 10h à 12h de travail maximum par jour...

 Cette loi fragilise encore plus le suivi médical des salariés et facilite les stratégies de mise en concurrence des salariés entre eux, attise le « moins disant social » et fait le jeux du patronat et de l’oligarchie. C’est insupportable et nous ne pouvons nous résoudre à accepter que les femmes et les hommes de ce pays soient des variables d’ajustement de la course aux profits.

 Comme en 2006, avec le Contrat première embauche (CPE), nous ne laisserons pas faire !
Ce n’est pas un « 49-3 » qui fera taire la voix de la démocratie, des salariés en lutte, de leurs familles, des futures générations à l’avenir sacrifié.

Avec toute la CGT, la fédération des Finances appellent tous les salariés et retraités à s’inscrire dans le mouvement, se réunir en assemblées générales pour décider tous ensemble de la poursuite de la mobilisation sous toutes formes : rassemblements, envahissements, interpellations des élus, débats citoyens, manifestations, grèves jusqu’au retrait de la loi et pour un code du travail du XXIème siècle porteur de progrès social.


Communiqué commun - Projet de loi travail Amplifier la mobilisation : face au déni de démocratie !

mardi 10 mai 2016

Communiqué CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL

Alors que les salarié-es, les jeunes, les privé-es emploi, les retraité-es sont mobilisés depuis plus de 2 mois pour le retrait du projet de loi travail et l’obtention de nouveaux droits, alors que l’opinion publique reste massivement opposée à ce texte, le gouvernement décide de passer en force en utilisant le 49.3. Inacceptable !

Ce sont les mobilisations qui ont contraint le gouvernement, à proposer des modifications au projet de loi pour tenter d’en minimiser les impacts. Le compte n’y est toujours pas !

Un code du travail par entreprise à l’opposé de la "hiérarchie des normes", élément protecteur et égalitaire, perdure dans le projet de loi. Scandaleux !

Plusieurs secteurs professionnels continuent de développer des actions, des grèves (cheminots, routiers, énergie, chimie, construction, aéroport de Paris, etc.), qui sont autant d’éléments d’appui et de dynamiques dans la poursuite, l’amplification et l’élargissement du rapport de force.

Cette situation renforce la nécessité d’amplifier les mobilisations déjà engagées le 12 mai sur tout le territoire.

A partir de tous ces éléments, les organisations syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires et les organisations de jeunesse, UNEF, UNL et FIDL invitent leurs structures à organiser des assemblées générales avec les salarié-es pour débattre des modalités d’actions, de la grève et de sa reconduction.

Elles appellent leurs organisations à construire deux nouvelles journées de grèves et manifestations le mardi 17 mai et le jeudi 19 mai prochains.

De plus, elles n’écartent aucun type d’initiatives pour les semaines à venir, y compris une manifestation nationale.

Afin de faire valoir leurs propositions elles décident de s’adresser ensemble au Président de la République pour être reçues rapidement.

Une nouvelle réunion des organisations syndicales se tiendra dès le début de la semaine prochaine pour décider de nouvelles mobilisations.

Montreuil, le 10 mai 2016

Article publié le 12 mai 2016.


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