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28/04/2016 : 500 000 dans les manifestations pour exiger le retrait du projet de loi Travail. On continue le 1er mai !

Projet de loi Travail : La lutte continue !

cgt 28 avril 2016 Marseille

Communiqué de la Confédération Générale du Travail
jeudi 28 avril 2016

Depuis près de deux mois maintenant, salariés, jeunes, privés d’emploi, retraités répondent à l’appel des organisations syndicales et de jeunesse pour exiger le retrait du projet de loi travail, préalable à l’ouverture d’une toute autre politique pour le progrès social. Il faut un code du travail du 21eme siècle sécurisant l’ensemble du monde du travail, offrant aux jeunes de ce pays un avenir autre que la précarité généralisée.

Les manifestations et les grèves se poursuivent malgré la période de vacances ; la mobilisation est désormais ancrée dans le pays.

Elle s’étend à l’ensemble des secteurs professionnels qui tous partagent bien aujourd’hui l’universalité des régressions sociales en préparation particulièrement à travers le projet de loi portée par la ministre du travail.

La mobilisation unitaire des cheminots porte le refus d’une convention collective du ferroviaire, porteuse de nivellement par le bas des garanties collectives de tous les salariés du secteur. Cela illustre ce qui attend toutes les professions si le projet de loi Travail allait à son terme.

Les 500 000 manifestants partout en France réaffirment qu’ils sont bien convaincus que le gouvernement doit entendre la rue et retirer son projet de loi.

D’ores est déjà de nouvelles manifestations massives sont prévues le dimanche 1er mai, jour international de lutte des salarié-es et de nouvelles initiatives, mobilisations, prise de parole publiques, interpellations des députés auront lieu le mardi 3 mai, jour d’ouverture du débat à l’Assemblée nationale.

Des assemblées générales s’organisent dans de très nombreuses entreprises et services, nous invitons tous les salariés à y participer pour décider des suites de la mobilisation. Nous pouvons gagner.

La lutte paie !

Les intermittents en sont exemple avec les premières victoires engrangées avec l’accord sur les règles d’assurance chômage négocié cette nuit, le Medef doit maintenant le signer, le gouvernement l’accepter.

Montreuil, le 28 avril 2016.


A Marseille, plusieurs dizaines de milliers de manifestants se sont rassemblés et ont défilé.

Si le nombre de grévistes a diminué ce 28 avril aux Finances publiques, après les journées du 31 mars, du 9 avril (samedi pas de grève), la mobilisation reste très importante avec l’entrée dans l’action et la grève de nouveaux secteurs, tant du public que du privé.
La pétition en ligne "loi travail ? Non merci" a déjà recueilli plus de un million trois cent mille signatures.

La prochaine étape est bien sûr celle du 1er mai.

Depuis de trop nombreuses années, les politiques d’austérité déstructurent nos sociétés, accroissent les inégalités, mettent à mal le monde du travail. Elles sont responsables de la montée des extrémismes car depuis toujours, l’intolérance et le rejet de l’autre poussent sur le terreau de la misère.

Ce qui est en jeu, c’est la conception même de ce que doit être le travail.

Les travailleurs et travailleuses veulent que leur place soit reconnue, leurs conditions de travail améliorées, leur temps de travail diminué, leurs salaires augmentés, l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes réalisées.

En résumé, ils exigent des droits nouveaux pour mieux vivre et mieux travailler, car le progrès social, la justice sociale sont les conditions incontournables pour un monde de paix et de solidarité.

Pour la CGT, la lutte contre le chômage et pour l’emploi passe par une politique ambitieuse de reconquête industrielle et de développement des services publics, l’augmentation des salaires, pensions et minima sociaux, une protection sociale digne de ce nom.

Pour la CGT, la lutte contre la précarité et l’exclusion passe par des droits nouveaux, par un Code du travail du XXIe siècle.

Le 1er mai 2016, manifestons POUR :
 le retrait de la loi travail,
 le Code du travail du XXIe siècle,
 un nouveau statut du travail salarié,
 l’augmentation des salaires, pensions et minima sociaux,
 la réduction du temps de travail à 32 h.
Jeunes, Retraités et Actifs ensemble !

Article publié le 28 avril 2016.


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