03/02/2020 : Age pivot, âge pipeau. Et pour toi, aux Finances publiques, ça donnerait quoi ?
Après deux mois d’une lutte inédite par sa durée et ses différentes formes d’actions, l’opinion publique soutient toujours massivement la lutte pour le retrait de ce projet de de loi de "retraite par points", véritable régression sociale historique et ultra-violente.
Il s’agit de remettre en cause le pacte social issu du Conseil National de la Résistance, celui bâti pour que la "retraite ne soit plus l’antichambre de la mort" (Ambroise Croizat).
L’opinion publique, laquelle a subit une offensive tactique du gouvernement et de ses relais sur la remise en cause des "régimes spéciaux des privilégiés" n’a pas été dupe : 2 mois après le début du conflit, elle demeure majoritairement hostile au projet de retraite par points.
De simulateurs truqués à l’avis du conseil d’Etat qui pourfend le projet, de projections fantaisistes en éléments de langage éculés, de chiffres bidonnés en affirmations ubuesques des députés et porte-parole du gouvernement, sur fond de conflits d’intérêts (Blackrock en embuscade).... la CGT vous propose de prendre connaissance des conséquences sur le montant de retraite -pension- et les durées de cotisations réelles de la "retraite par point". Y compris aux Finances publiques.
Moins 20% DE RETRAITE : C’EST LA PERTE MINIMALE POUR TOUS AVEC 43 ANS DE VIE PROFESSIONNELLE.
– L’exemple d’une carrière linéaire chiffre le taux MINIMUM de la perte à venir. La perte augmente avec une rémunération ascendante comme le démontre la simulation Finances Publiques.
– L’âge d’équilibre et l’âge pivot en rajoutent une couche et la prise en compte des parcours de vie (enfants, chômage, pénibilité...) a peu de chance d’amortir cette chute.
– Rappelons que l’objectif affirmé de la réforme est de limiter le volume total des retraites à 14 % du PIB. Ce taux de 14 % érigé en règle d’or n’a pas plus de légitimité que les 3 % de déficit budgétaire. Et personne ne peut dire s’il est suffisant pour relever le niveau des retraites indécentes, mieux prendre en compte les parcours de vie... tout ce qui n’est pas fait aujourd’hui avec 13,8 % du PIB.
L’essentiel de cette réforme réside dans le mécanisme de calcul lui même qui devient l’outil au service de tous les changements possibles.
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